Sarutobi Issei

Fiche d'identité
Âge et année de naissance - dix-huit ans, né en l'an 5.
Grade - Chûnin.
Clan - Sarutobi.
Taille - 178 cm.
Poids - 67 kg.
Famille - Tu es le premier enfant de Sarutobi Hago et Saori, deux éminents membres du village. Frère de Taoko, un jeune Genin de quatre ans ton cadet, tu es aussi connu comme étant le neveu du Hokage, Sarutobi Miwaku.
Statut civil - célibataire.
Signes distinctifs - aucun signe distinctif.
Nindô - l'union fait la force.

Qualités - courageux, sérieux, compréhensif, sociable, blagueur, entêté.
Défauts - maladroit, peu ponctuel, bordélique, dragueur, impulsif, peu pudique.

Avez-vous participé à la Première Grande Guerre Shinobi ? Ou à la Deuxième ?
Tu es né l'année où se terminait la Première Grande Guerre Shinobi, sans doute fruit de la joie de tes parents après plusieurs années d'affrontements et de pertes. Tu t'amuses parfois à la rappeler à tes parents, ce qui ne manque jamais de les gêner, ceux-ci étant, contrairement à toi, très pudiques.

Tu te souviens encore du jour où tes parents sont partis à la Deuxième Grande Guerre Shinobi. De la gravité dans la voix de ton père, de la chaleur de vos fronts l'un contre l'autre. Tu ne comprenais pas très bien à l'époque pourquoi des larmes coulaient des yeux azurs de ta mère. Pourquoi malgré la sévérité de ses traits, ton père te regardait avec les yeux humides en s'éloignant. Tu as perdu des membres de ta famille. Des amis aussi. Avec les années, tu as commencé à saisir les contours de cette guerre, notamment lorsque tu as été affecté à des unités de patrouilles devant assurer la sécurité autour du village. Même si tu n'étais âgé à l'époque que de huit ans, toutes les forces se devaient de répondre présentes pour la défense de Konoha. Jamais tu n'oublieras les blessés revenant des combats, leurs blessures, leurs cris d'agonie. Il t'arrive parfois de te réveiller en pleine nuit, leurs hurlements résonnant à l'intérieur de ton crâne. De cette guerre, personne n'en est sorti indemne.

Pour en savoir plus

Ton coeur s'accélère soudainement lorsque tu entends les bruits de pas résonner dans le couloir. Merde, penses-tu en te redressant, c'est Taoko ! A tes côtés, Kasei commence à paniquer lui aussi, cherchant ses vêtements d'un air paniqué. Il ne faut absolument pas que ton cadet découvre quoique ce soit à ton sujet, secret que tu t'efforces de cacher depuis des années maintenant. Le bruit se faisant de plus en plus proche, tu sens ton rythme cardiaque s'affoler. Attrapant ton pantalon, tu l'enfiles rapidement avant d'attraper le haut de ta tunique. Kasei, bien plus rapide, est déjà habillé, s'agenouillant devant la table basse où, encore fumants, sont posés deux petits bols de thé.

— Nii-chan ! La voix de Taoko est proche. Trop proche. Tu n'as pas le temps d'enfiler ton haut que le panneau coulissant s'efface pour laisser apparaître ton petit frère. Il s'arrête et vous observe d'un air intrigué, tous les deux agenouillés devant la table basse, comme deux amis en train de boire un thé. Il ne s'attendait sûrement pas te voir en compagnie de Kasei. Tu t'efforces d'afficher un visage serein, et pourtant tu bouillonnes à l'intérieur. — Oui ? Tu déglutis sans oser porter ton regard sur Kasei. Tu peux encore sentir la morsure de ses doigts sur ta peau. Son goût sucré sur tes lèvres. La chaleur de votre corps à corps puant la luxure. — Tu avais promis qu'on s'entraînerait ensemble, ça fait une heure que je t'attends ! Sa voix vibre de colère et de désespoir à la fois, tandis que tu te figes. — Ah ! Tu te grattes la tête en souriant nerveusement, prenant conscience de ta faute. Il faut que tu trouves une excuse, et vite. — Oui, mais avec Kasei on a une mission pour ce soir, alors on devait discuter de quelqeus détails. Tu as l'impression que ta voix suinte le mensonge, que ton cadet va immédiatement découvrir la supercherie. Mais son visage se détend, il semble tout à coup gêné. — Je savais pas, désolé ... Son regard acéré vous détaille, avant qu'il n'affiche une moue intriguée. — Nii-chan ... pourquoi t'es à torse-nu ? Ton coeur saute un battement, et tes yeux se posent sur ta tunique, posée à tes côtés. Tu ricanes à moitié en bredouillant quelque chose d'incompréhensible. C'est Kasei qui te sauve. — J'ai bousculé Issei en m'asseyant, et du thé est tombé sur sa tunique. Il allait se changer quand tu es entré. Tu regardes Kasei en ouvrant les yeux de stupeur, tandis que lui semble parfaitement serein, souriant à Taoko comme si de rien n'était. Ouf, c'est bon pour cette fois. Tu peux te détendre ...

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