malice ascendante (s.i)

Fiche d'identité
Âge et année de naissance - Dix neuf ans, elle naquit en plein cœur de l'automne troisième années après la fondation du village de Konoha
Grade - Devenue Chûnin, il y a désormais deux ans.
Clan - Fière membre du clan Senju, bien qu'issue d'une branche mineure, parmi les nièces du précédent Kage.
Taille - Un mètre soixante cinq.
Poids - Cinquante et un kilogrammes.
Famille - Père, Senju Daiki, vivant. Mère, Senju Keiko, vivante. Soeur aînée, Senju Midori, décédée lors de la seconde grande guerre ninja. Soeur cadette, Senju Otoe. Oncle et chef de famille décédé.
Statut civil - Célibataire.
Signes distinctifs - Une allure de renarde qu'elle entretient avec quelques accessoires puérils, une âme d'enfant éternellement vivante. Elle se montre aussi plutôt habile dans le maniement du sabre, favorisant cet art à l'usage de nombreux outils ninja.
Nindô - « Danse, chante, souris, vis, ainsi la mort sera plus douce. »

Qualités - Chaleureuse, loyale, dynamique, sociable, déterminée, bienveillante, attentionnée, maligne, respectueuse, stratège, débrouillarde.
Défauts - Cynique, paradoxale, solitaire, rancunière, claustrophobe, impitoyable, sanguine, distante.

Avez-vous participé à la Première Grande Guerre Shinobi ? Ou à la Deuxième ?
La Première Grande Guerre ne fut qu'un écho lointain à l'aube de son existence. Des murmures lointains, un récit qui n'a jamais été porté à ses oreilles, du moins jusqu'au jour où elle s'engagea sur la voie des ninjas. A ses yeux, cette guerre est un vestige d'un passé pourtant pas si lointain, elle sait que son père y a participer, que sa chair est encore marquée par celle-ci, ainsi que son esprit. Mais elle n'a jamais cherché à en savoir plus.

La Seconde Grande Guerre par contre, bien qu'elle soit trop jeune pour y avoir participer, reste un événement profondément graver dans son esprit et son cœur. Car sa sœur aînée est décédée sur le champ de bataille, arrachée à la vie durant les derniers affrontements de celle-ci, à l'aube de ses dix huit ans. Sa gardienne, son modèle, elle était alors toute la vie de la jeune fille, un phare dans les nuits obscure, un idéal auquel elle aspirait à devenir, ou ressembler, un jour. Ainsi, tout se brisa en un instant, un unique instant pour lui arracher un des êtres les plus précieux de sa vie. Peu de temps après, le Shodaime Hokage, son oncle, bien qu'elle le connaissait que trop peu mais restant un modèle d'admiration, se sacrifia pour mettre fin à cette guerre. Au cœur de cette guerre, ce n'était pas que Konoha qui s'en retrouva meurtri, mais aussi un clan entier, celui des Senju. Alors cette guerre est profondément ancré dans le cœur de la gamine.

Pour en savoir plus
(L'Aube) Gamine au sourire d'un ange, l'innocence débordant de ses pupilles. Elle n'est rien de plus qu'une enfant heureuse au visage radieux, entourée de ses aînées. Une mère à la douceur de la brise du printemps, un père au regard doux, bien que regorgeant d'une amère mélancolie qui restera longuement muette. Et une sœur aînée à la force d'un été rayonnant. Le soleil de sa vie, la gamine vient rapidement admirée cette aînée à la volonté flamboyante, parfaitement à l'image de leur douce patrie. Alors qu'elle, à côté, n'est rien de plus que la nouvelle-née. Mais il suffit juste d'un doux sourire, une main tendue au cœur de l'automne pour qu'elle se laisse porter par ses premiers pas, et ses premiers rêves. C'est à cet instant que ses désirs prennent formes pour la première fois de sa courte existence, elle sait, au fond d'elle, qu'elle désire un jour brillé comme son aînée, même dans les tréfonds d'une nuit sans lune. Un désir ardent, une volonté brûlante qui vient guider chacun de ses pas, ceux-là même qui suivent ceux de Midori, sa sœur aînée. Et qu'importe les chutes depuis, elle n'a de cesse de se relever avec cette même ardeur, alors que l'obscurité vient envahir son horizon. + (Horizon Carmin) La guerre gronde par delà les murs de la cité, même l'enfant l'entend, alors que sa mère lui couvre délicatement les oreilles. Les larmes, le chagrin, et les cris, la colère, viennent déchiré les âmes, rompre les cœurs et anéantir les familles. Ainsi fonctionne la guerre, elle ne comprend pas, et c'est la peur profondément accroché à ses tripes qui vient la tenir éveillée de nombreuses nuits. Car ils sont nombreux là-bas, les membres de sa famille, ceux qui portent fièrement l'emblème des Senju. Trop nombreux, elle le sait, elle ne compte plus les épouses, les pères et les frères qu'elle voit en pleurs. La guerre est cruelle, elle le voit bien, sans pourtant le comprendre. C'est alors que celle-ci vient lui planter une lame en plein cœur. Pourtant, c'était une simple mission, c'est ce qu'elle assura à sa petite sœur avant de partir, qu'elle reviendrait vite... Un doux mensonge. Elle découvre le corps sa vie de son aînée et pour la première fois, des larmes viennent perlés les joues de l'enfant. En un instant, tout son être se trouve brisée, elle plonge au cœur d'une nuit sans lune, sans la moindre étoiles, en proie aux abysses sinistres, aux souvenirs heureux devenus tourment. Elle se condamne à l'échafaud de n'avoir pas été capable de la retenir avec plus d'ardeur. Et c'est au cœur des ténèbres que lui, celui qui, malgré la douceur de son sourire, s'était toujours tenu en retrait. Un père, bien que présent, tout autant absent. Il est le premier qui vient la serrer dans ses bras, qui vient murmurer les mots salvateurs. Lui qui a connu une autre guerre auparavant, lui qui a été profondément meurtri par celle-ci. Lui aussi qui a perdu une partie de lui dans cette aberration funeste, fille et frère, ainsi que de nombreux camarades. Lui, qui c'était tenu éloigné si longtemps, pour préserver les siens. Ce jour-là, il se dévoila pleinement à son enfant, ce jour-là, il partagea les tourments de son enfant avec la plus grande douceur du monde. Oui, la guerre n'était que folie, une démence qui faisait partie de la cruauté de ce monde. Et si le monde était aussi cruel, comment gagner ? C'était simple, en souriant. + (Zénith) On dit que le temps efface tout, un délicat mensonge. Il existe bien des choses que le temps ne peut effacer, tant de blessures qui restent à jamais graver en nous, qu'importe le cycle incessant des saisons. Car le monde est cruel, l'unique vérité qui fini par s'installer au plus profond du psyché de l'enfant. Ainsi, avec cet unique pilier, les années passèrent. L'innocence n'est plus, mais son sourire ne s'effaça pas pour autant. Il était le dernier, l'unique hommage qu'elle pouvait lui offrir, car un jour, qu'importe ses efforts, la mort l'emportera aussi. Elle emporta toute vie sur ce monde. Car c'est ainsi, car la cruauté est partout, on ne peut rien y faire. Le sang appellera toujours le sang, la violence ne s'éteindra jamais. Un cycle monstrueux, incessant. Un léger rictus se dessine alors au coin de ses lèvres à cette simple pensée, tandis que la vie s'agite autour d'elle. Combien de temps est passé désormais ? Cinq, dix ans ? Non, seulement huit. Huit années de paix. L'enfant grandit, devenue renarde, la malice pétillant dans son regard, simple voile qui vient couvrir la vérité. Bornée, refusant de se laisser dévorer par le désespoir, le chagrin, c'est l'arme qu'elle à choisi, une simple risette pour offrir un éclat d'espoir. Ainsi, jamais il ne s'efface, prouvant qu'elle n'a pas encore dit son dernier mot. Aussi écrasante soit la vérité, elle refuse toujours de poser les armes, ainsi demeure sa volonté, celle d'un brasier immortel.

Derrière l'écran
Pseudo - louveteau
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